LA MALADIE DE LA FAMILLE M

Effets visuels d'Antoine Lhonoré-Piquet

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LA MALADIE DE LA FAMILLE M

Quelle étrange maladie frappe la famille M. ? Au premier abord, Luigi, le père, semble être le patient. Mais celui-ci est loin d’être le seul touché. Ses enfants Marta, l’aînée, Maria la cadette et Gianni, le petit dernier, présentent tous trois de troublants symptômes : passivité, ennui, indifférence. Ces comportements ont une cause : la mort de la mère. Et de sombres conséquences : une autre mort tragique, imminente et un violent conflit entre Fulvio et Fabrizio, amis de longue date, tous deux épris de Maria. Tous doivent guérir mourir, ou renaître à la vie. Le médecin, quant à lui, sait que les événements marqueront sa carrière pour toujours.

Mis en scène par Wally Bajeux
Ecrit par Fausto Paravidino
  Avec Syrus Shahidi, Darius De Sèvres, Wally Bajeux, Charlotte Moulin, René Carton, Nicolas M.Baye et Islem Sehili
  Genre : Drame
  Nationalité : Française
  Durée : 1h53
  Année de production : 2014
  Date de sortie : 27 mai 2014
  Langue originale : français
Scénographie : Wally Bajeux
Effets visuels : Antoine Lhonoré-Piquet
Création lumière : Rodolphe Hamel
  Production : Compagnie Acte de Scène

Bandes annonces, interviews, extraits, spectacle…

sur

CASTING

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Darius De Sèvres

Darius De Sèvres

Luigi

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Wally Bajeux

Wally Bajeux

Martha

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Charlotte Moulin

Charlotte Moulin

Maria

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Syrus Shahidi

Syrus Shahidi

Gianni

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Nicolas M’Baye

Nicolas M'Baye

Fulvio

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Islem Sehili

Islem Sehili

Fabrizio

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René Carton

René Carton

Docteur Cristofolini

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NOTES DE PRODUCTION

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La maladie de la famille M est un portrait par excellence d’un groupe humain confronté aux difficultés de la vie et de l’amour, en partant du fait que subjectivement chacun a sa manière de raconter son histoire et que pourtant dans une famille, on a tous un passé commun. Cette chronique sociale, à la fois élégante et drôle, pleine de grâce et empreinte d’humanité, nous plonge dans une intimité qui nécessite de faire ressortir chaque personnalité de chaque personnage tout en induisant un passé de l’ordre du souvenir universel. Entre réel et métaphorique, cette pièce de théâtre est comme un roman familial. Le Docteur Cristofolini en est le narrateur, le témoin du chaos qui se joue. Autour de lui s’agitent des ombres qui deviennent des personnages et des souvenirs au caractère fugitif.

Les personnages, d’abord, pour donner un aspect voyeuriste et atemporel, jouent tout du long derrière un tulle transparent qui feutre les peaux, impose de la distance et interpelle le regard, comme si le spectateur était caché derrière une fenêtre interdite… La matérialisation des souvenirs, quant à elle, se fait sous forme de projections d’images de lieux englobant les personnages… La maison surtout… Vieille et rustique. Donc propice à l’identification du conservatisme familial. La ville, aussi, abandonnée, fabriquée d’images craquelées… comme on pourrait en avoir de notre propre mémoire… Antoine Lhonoré-Piquet trouve l’inspiration dans des photos urbex du monde entier, de ces paysages abandonnés dans lesquels pourtant on ne peut s’empêcher d’en ressentir la vie… passée, finie, mais toujours omniprésente. Comme le passé, syndrome maladif de notre famille M…