ENCORE UNE FOIS SI VOUS PERMETTEZ

Avec Fabienne Thibeault - Scénographie d'Antoine Lhonoré-Piquet

Voir la bande-annonce

ENCORE UNE FOIS, SI VOUS PERMETTEZ

L’auteur a écrit cette pièce pour que nous fassions la connaissance de sa mère, Nana, qui par son verbe, son art du récit, son bagou, sa joie de vivre et sa mauvaise foi légendaire, a gravé en lui l’art du récit, l’art de la transformation de la vie en une œuvre théâtrale. De ses 10 ans à ses 22 ans, nous revivons avec lui les moments forts de sa jeunesse, six étapes drôles et touchantes de son apprentissage d’homme.

Mis en scène par Christian Bordeleau
Ecrit par Michel Tremblay et adapté par Christian Bordeleau
Scénographie : Antoine Lhonoré-Piquet
Avec Fabienne Thibeault et Christian Bordeleau
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Canadienne/Européenne
Durée : 1h40
Année de production : 2023
Date de sortie : 19 novembre 2023
Langue originale : québécois/français
Production : Musique et Toile

Bandes annonces, interviews, extraits, spectacle…

sur

CASTING

_____

Fabienne Thibeault

Fabienne Thibeault

Nana

..

View More
Christian Bordeleau

Christian Bordeleau

Le narrateur

..

View More

NOTES DE PRODUCTION

_____

Que deviendrait l’humanité sans nos mères ?! Avec cette pièce, Michel Tremblay rend un vibrant hommage à sa mère trop tôt disparue. Il nous invite au plus beau des voyages au cœur des émotions, tout en nous rappelant combien une mère est essentielle. C’est un regard doux, bienveillant, qu’il porte sur sa mère, un regard rempli d’amour et d’attendrissement. C’est ce regard qui a motivé l’écriture de la pièce qu’il réinvente à chaque mot qu’elle prononce. Elle, c’est Nina ; elle est interprétée par Fabienne Thibeault, québécoise de naissance. Car le principal charme de cette pièce est qu’elle théâtralise la langue parlée montréalaise, ce français matiné de mots inventés, amérindiens, issus des différents patois des anciennes provinces françaises ou d’anglicismes traduits littéralement. Cette langue majestueuse, magique, qui sonne comme un doux parfum nostalgique du narrateur, a été adaptée. L’accent, lui, reste. De l’anecdote à l’universel, tel est le théâtre de Michel Tremblay.

La scénographie nous invite dans les années 60 embellies par la mémoire, dans le salon où le narrateur a grandi, dans l’appartement de son enfance, au 3ème étage. La lumière a un rôle important dans la dramaturgie des six scènes de la pièce dont l’action dramatique est soulignée par un mur, vestige de souvenirs et témoin du temps qui passe. Sur un écran en fond de scène, il évolue lentement, tout du long de la pièce. Il vieillit avec ses personnages. Dans ce mur, une fenêtre apporte des éléments supplémentaires sur les saisons qui passent. Par deux fois, ce mur se confond avec le souvenir de films perdus, un patchwork d’extraits des films d’Huguette Oligny, actrice québécoise renommée, et du défilé de la Reine d’Angleterre, toutes deux figures historiques appréciées de Nina. Des respirations musicales viennent ponctuer le spectacle.