WALL STREET MALGRÉ MOI

Une mise en scène de Anne Bouvier - Effets visuels d'Antoine Lhonoré-Piquet

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WALL STREET MALGRÉ MOI

Richard est devenu, a contrario de ses utopies juvéniles, l’homme d’affaire le plus riche de la planète. Il est accro à l’argent. Comme pour toute drogue dure, cette addiction le mène jusqu’à l’overdose. Si cette fois il en réchappe, il n’en demeure pas moins contraint de suivre une cure de désintoxication monétaire. Sur le conseil des AAA (les Accros à l’Argent Anonymes) et afin d’éviter la rechute fatale, il doit tout mettre en œuvre pour perdre de l’argent. Comment Richard va-t-il réussir cette course au « désenrichissement » ? Comment fuir un film catastrophe quand on en est l’acteur principal ?

Mis en scène par Anne Bouvier (Molière de la meilleure comédienne 2019)
Ecrit par Stéphane Guignon, Carole Greep et Christophe De Mareuil
Effets visuels : Antoine Lhonoré-Piquet
  Avec Christophe De Mareuil
  Genre : Seul en scène humoristique
  Nationalité : Française
  Durée : 1h15
  Année de production : 2023
  Date de sortie : 1er juillet 2018 (Première version)
  Langue originale : français
  Production : Le Théâtre Comédie Odéon

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CASTING

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Christophe De Mareuil

Christophe De Mareuil

Richard Rusquin

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NOTES DE PRODUCTION

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Richard est devenu l’homme d’affaires le plus riche de la planète. Il est accro à l’argent jusqu’à l’overdose. Il doit entamer une cure de désintoxication monétaire pour sauver sa vie et celle de ses proches : plus il est riche, plus sa fille anorexique perd du poids. Mais est-il possible de tout perdre quand on possède tout ? Pas si simple ! S’ensuit alors une course effrénée et trépidante contre le système en place dont il est le produit et le maître. Pourra t il échapper à la bête financière implacable dont il fut le dompteur magnifique ? Son salut en dépend, et le nôtre aussi… « Wall Street malgré moi » est une comédie qui pousse l’absurdité de l’ultralibéralisme financier jusque dans ses derniers retranchements. Cette fable montre par l’humour combien l’utopie libérale atteint ses limites lorsqu’elle ne peut maîtriser ses excès.

En interprétant une dizaine de personnages de second degré, de la riche fricowoman botoxée au chauffeur de limousine maghrébin, Christophe De Mareuil défile plus d’une heure d’un texte jouissif et brillamment ironique sur l’argent et l’ultralibéralisme. Néanmoins, dans sa première version, intitulé « Au nom du Pèze » et créé pour le Festival d’Avignon en 2018, le spectateur, happé par les propos tonitruants et sans vergogne du multimilliardaire Richard Rusquin, s’en trouvé tellement déstabilisé qu’il recevait le texte au premier degré, avec une gravité dont il n’a pas lieu dans une telle comédie. Ainsi Christophe De Mareuil fit appel à Antoine Lhonoré-Piquet pour apporter une scénographie de style bande dessinée et en alléger le propos. C’est ainsi que l’idée de décors holographiques surnaturels sous forme de dessins crayonnés est née. De la tour Rusquin aux mille étages aux toilettes en or de la Conférence de Wall Street, de la demeure privée de style Palais royal à la crypte du centre d’anorexie, la pièce s’en trouve décalée dans un univers fantasmagorique à la Fritz Lang et à la démesure de son personnage.